6 Mds de CA

6 Mds de CA

Sécurité en Afrique du Sud

12,97% de croissance

12,97% de croissance

Cybersécurité en Afrique du Sud

4,6 Mds EUR

4,6 Mds EUR

Budget Sécurité au Botswana

Le contexte en Afrique du Sud et au Botswana

Afrique du Sud

Le secteur sud-africain de la défense est le plus développé d’Afrique subsaharienne. L’industrie de défense sud-africaine regroupe des organisations publiques et privées impliquées dans la conception, le développement, la fabrication et la maintenance de systèmes de défense terrestres, aérospatiaux et maritime.  Le secteur développe et fabrique des systèmes de combat, tels que des fusils, des véhicules blindés, des chars, de l’artillerie, des avions militaires, des navires de la marine et des missiles. Les principaux clients sont la South African National Defense Force (SANDF) et des clients à l’exportation.

L'industrie sud-africaine de la sécurité est l'une des plus sophistiquées au monde. Selon les dernières statistiques, l'ensemble du secteur de la sécurité en Afrique du Sud - commercial, industriel et domestique - est estimé à un chiffre d'affaires annuel de 6 Mds USD. Le pays compte quelque 300 000 agents de sécurité et 4500 entreprises enregistrées. À cet égard, le pourcentage du chiffre d'affaires de la sécurité par rapport au produit intérieur brut serait l'un des plus élevés au monde.

Chiffres clés :

  • Depuis 1997, le nombre de personnels actifs dans la sécurité privée a augmenté de plus de 400 %, atteignant 577 444 en 2021.
  • Le nombre d’entreprises de sécurité privées enregistrées a augmenté de 85,57 % depuis 2014, passant de 8 144 à 15 113 en 2023.
  • Le nombre d’agents de police a diminué, passant de 152 977 en 2014 à 145 256 en 2023, pour une population de 62 millions.

Le secteur de la cybersécurité en Afrique du Sud continue de croître à un rythme soutenu avec un taux de croissance attendu de 12,97 % entre 2023 et 2028. L’Afrique du Sud se classe :

  • 3ème mondial sur le nombre de cyber victimes,
  • 8ème pays le plus attaqué sur le volet ransomware,
  • 5ème mondial pour la densité de cybercrime.

L'estimation des pertes dues aux cyberattaques s'élève à 137 M EUR chaque année. En juin 2021 a été voté le Cyber Act qui appuie la lutte contre la cybercriminalité.

Selon l’autorité de régulation de l’information en Afrique du Sud, InfoReg, lors de l’exercice financier 2022, plus de 500 violations de données ont été enregistrées. Ce chiffre a plus que triplé en février 2024 (1700 incidents). D’après SARB, 78 % des entreprises sud-africaines ont été attaquées en 2023 (+51 % par rapport à 2022). Cette donnée est également corroborée par Orange Cyberdéfense qui catégorise l’Afrique du Sud comme première victime de la région Afrique du Sud/Moyen Orient.

Au niveau gouvernemental, même s’ils ont augmenté, les investissements dans les systèmes de protection sont toujours en deçà d’autres nations ; il en résulte un manque de sensibilisation et de formation des forces de police. Les infrastructures critiques sont d’ailleurs très fréquemment visées.

Au niveau du secteur privé, les entreprises sont conscientes de la menace, mais les attaques sont plus conséquentes dans d’autres pays du continent : 67 % des entreprises utilisent une protection renforcée. Selon PwC, 79 % des entreprises prévoient d’augmenter leur budget cyber en 2024 et 76 % ont fait de la montée en compétence cyber leur priorité RH afin de minimiser l’outsourcing. Cisco évalue que seulement 5 % des entreprises sud-africaines sont suffisamment protégées. L’Afrique du Sud représente l’un des secteurs financiers les plus performants au monde mais une cible pour les cyber attaques.

Le Justice College accueille l'école cyber découlant de l'accord de coopération passé entre la France et l'Afrique du Sud. Le SIU a mis en place un accord de coopération avec la France pour la formation de ses équipes.

Botswana

Le Botswana est largement considéré comme l’un des pays les plus stables d’Afrique et est la plus ancienne démocratie multipartite continue du continent. L’agenda de transformation du Botswana vise également à en faire un pays à revenu élevé d’ici 2036, soutenu par la diversification économique et la stabilité politique continue.

Bien que le Botswana ne soit généralement pas affecté par des conflits armés ou des niveaux élevés d’insécurité, le gouvernement a augmenté les investissements dans le secteur de la défense. Le budget de la Botswana Defense Force (BDF) a considérablement augmenté depuis 2015 et le ministère de la Défense, de la Justice et de la Sécurité a reçu la deuxième plus grande allocation budgétaire en 2020.

Selon le National Development Plan 11 (NDP 11), 66,9 Mds BWP (environ 4,6 Mds EUR) ont été alloués au secteur pour la modernisation des équipements, la formation du personnel et la construction de nouvelles infrastructures pour les forces de sécurité. Cependant, le Botswana continuera de dépendre des importations d’équipements militaires en raison de ses capacités de fabrication locales limitées. Les principaux pays d’importation sont la France, La Suisse, l’Italie, l’Espagne et Les Etats-Unis. Les importations comprennent divers équipements militaires tels que les avions de chasse, les missiles, les véhicules blindés, et les bateaux militaires.

Les besoins prioritaires en Afrique du Sud et au Botswana

En 2021, les infrastructures critiques de l'Afrique du Sud et du Botswana ont été les plus visées sur le continent. Plusieurs besoins d'équipements ont alors été identifiés :

  • Matériel et équipement de maintien de l'ordre public ;
  • Matériel et véhicules d'intervention ;
  • Equipement pour la police judiciaire, Investigations ;
  • Préparation et sécurisation des grands événements (l'Afrique du Sud organisera le G20 en nobembre 2025) ; 
  • Systèmes de vidéosurveillance, en particulier les nouvelles technologies comme les caméras à capteurs multifocaux, logiciels de reconnaissance faciale (lecteurs biométriques) et des outils d'intelligence artificielle (IA) ;
  • Contrôle d'accès ;
  • Systèmes d'alarme sans fil pour la détection des intrusions ;
  • Cybersécurité (Plateformes de recueil d’information et de signalement, analyse de big data, analyse forensique, collecte de données en sources ouvertes, analyse de malware) ;
  • Surveillance de l'espace aérien et terrestre ;
  • Systèmes de défense (radars, défense anti aérienne, véhicules, etc.) ;
  • Hélicoptères ;
  • Outils de surveillance pour la lutte anti-braconnage ;
  • Drones et micro-drones ;
  • Formation. 

Le French Defense, Security & Cybersecurity Tour

Ce French Defense, Security & Cybersecurity Tour est organisé par Business France, en étroite collaboration avec le Bureau Partenariats de la DCIS (Direction de la Coopération Internationale de Sécurité - Ministère de l’Intérieur français), le Service de Sécurité Intérieure et la Mission de Défense de l’Ambassade de France en Afrique du Sud.   

Programme prévisionnel

Lundi 19 mai - Afrique du Sud :

Matinée : arrivée des participants

Après-midi :  rencontres avec l'écosystème institutionnel sudafricain

Soirée : cocktail de networking à l’Ambassade de France

Mardi 20 mai - Afrique du Sud :

Matinée : rencontres avec l'écosystème privé sudafricain

Après-midi : visite du Justice College

Mercredi 21 et jeudi 22 mai - Botswana :

Vol pour le Botswana le mercredi matin

Rencontres avec l'écosystème institutionnel et privé botswanais 

Nos partenaires

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Pour toute information complémentaire sur l'événement, veuillez contacter notre équipe :

Claire JOGUET

Chef de projet Cybersécurité

claire.joguet@businessfrance.fr

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Samantha DOUARIN

Chef de projet Sécurité et Défense

samantha.douarin@businessfrance.fr

+33 1 40 73 33 52