6 Mrds €

6 Mrds €

Budget de la Défense en 2023

1ère

1ère

édition des French Security Days - Belgique

Le marché belge face aux menaces cyber, sécurité et défense

Située au coeur des questions européennes de sécurité et de sureté, la Belgique accueille de nombreuses institutions internationales et fait face à une série de défis majeurs, tels que le terrorisme ou la cybercriminalité. La gestion de la sûreté, de la défense et de la sécurité en Belgique repose sur plusieurs acteurs clés qui jouent un rôle dans la prévention des menaces, la protection des infrastructures et la sécurisation des citoyens.

En Belgique, la sûreté et la sécurité sont assurées par plusieurs organismes : 

  • La Sûreté de l'État (VSSE) : Elle veille à la prévention des menaces internes et conseille les autorités sur les risques sécuritaires. 
  • Le Service Général du Renseignement et de la Sécurité (SGRS) : Ce service militaire, sous l'autorité du ministre de la Défense, est responsable des opérations de renseignement militaire, y compris à l'international. 
  • Le Conseil National de Sécurité (CNS) : Il supervise l'ensemble des services de renseignement et de sécurité, assurant la coordination entre les différents acteurs. 
  • La Police fédérale et locale : Chargées de la sécurité quotidienne, ces forces sont en première ligne pour gérer les infractions mineures comme les crises majeures. La police locale d'Anvers est à la pointe des technologies, notamment de communication.
  • L’OCAM : L'Organe de coordination pour l'analyse de la menace est essentiel pour évaluer le niveau de menace terroriste dans le pays. 
  • Les entreprises de sécurité privée : Elles proposent une large gamme de services, de la surveillance humaine à la télésurveillance, en passant par les systèmes d'alarmes et la protection rapprochée. 
  • Les fournisseurs de technologies de sécurité : Ils développent et commercialisent des solutions innovantes pour sécuriser les biens et les personnes. 

Aujourd'hui le pays cherche à renforcer ses mesures dans les enjeux de sécurité, cybersécurité et de la défense. En effet, le budget de la Défense sera d'environ 6 Mrds , avec une trajectoire visant à atteindre 1,54% du PIB d'ici 2030.  Cet effort est principalement motivé par des engagements internationaux au sein de l'OTAN ainsi que par la volonté de moderniser ses capacités militaires, notamment avec le plan "STAR" (Security, Technology, Ambition, Resilience) adopté en 2022. Ainsi, cette modernisation des équipements inclut des investissements dans la cybersécurité, la défense aérienne et des véhicules blindés.

Le terrorisme reste une préoccupation majeure, avec des attaques significatives comme celles de Bruxelles en 2016. Le niveau de menace est régulièrement évalué par l'Organe de coordination pour l'analyse de la menace (OCAM). La radicalisation, notamment via Internet, continue de poser des défis. En parallèle, la cybercriminalité a explosé, avec une augmentation de 30 % des cyberattaques en 2022, touchant tant les individus que les entreprises et les institutions publiques. 

Le pays revoit également sa stratégie face à l'évolution constante du numérique. En effet, Eric Snoeck, patron actuel de la police fédérale constate que "le modèle actuel doit évoluer et faire l'objet d'une réelle transformation". Cela passe par des renforcements de gestion des besoins digitaux et logistique dans la police.

En réponse aux menaces croissantes, la Belgique continue de moderniser ses services de renseignements. De plus, le pays a reçu une part du Fonds de sécurité intérieure de l'UE, destiné à renforcer en priorité la lutte contre le terrorisme et la cybercriminalité, ainsi que la gestion des frontières extérieures de l'espace Schengen.

Ces réformes reflètent la volonté de la Belgique de renforcer sa posture militaire face aux nouveaux défis géopolitiques et sécuritaires.

Les besoins et objectifs de la Belgique aujourd'hui

Selon les dernières données du SPF Intérieur, environ 800 000 crimes et délits ont été enregistrés en 2023, avec une tendance à la baisse par rapport aux années précédentes. Cependant, le niveau de menace, régulièrement évalué par l'Organe de coordination pour l'analyse de la menace (OCAM), souligne toujours des problématiques importantes:

  1. Terrorisme et radicalisation : Depuis les attentats de Bruxelles, le pays reste en alerte face à la menace terroriste. La radicalisation, surtout dans les quartiers défavorisés et en ligne, continue de peser.
  2. Criminalité transfrontalière : La position géographique de la Belgique la rend vulnérable aux flux de trafic de drogues, d'armes et d'êtres humains.
  3. Cybercriminalité : L'explosion des menaces en ligne affecte de plus en plus les infrastructures critiques et les données personnelles des citoyens.
  4. Délinquance urbaine et trafic de stupéfiants : Certaines grandes villes comme Anvers et Bruxelles sont touchées par des phénomènes de violence urbaine et des trafics liés aux drogues. Le port d'Anvers étant un hub majeur pour le commerce international connaît une insécurité accrue face au trafic et à la violence.
  5. Protection des infrastructures : Les entreprises et les institutions publiques doivent renforcer la protection de leurs infrastructures électriques essentielles (réseaux, transports, etc.) contre les cyberattaques et les actes de sabotage.
  6. Sécurité des évènements : Les événements publics de grande ampleur (concerts, manifestations sportives, etc.) nécessitent des dispositifs de sécurité adaptés pour prévenir les risques d'attentats et de troubles à l'ordre public.

Les 6 thèmes abordés sont les préoccupations majeures de la Belgique et en 2023, elle adopte sa première stratégie nationale de sécurité qui consiste à protéger 6 intérets vitaux, dont la sécurité des citoyens, l'intégrité territoriale, et la prospérité économique. Avec une augmentation de son budget de la Défense, la Belgique cherche à établir des liens de stratégie et de défense forts avec la France.

Les French Security Days

Ces "French Security Days" sont organisés par Business France, en étroite collaboration avec le Bureau Partenariats de la DCIS (Direction de la Coopération Internationale de Sécurité - Ministère de l’Intérieur français), le Service de Sécurité Intérieure et la Mission de Défense de l’Ambassade de France en Belgique  

Objectifs de ces French Security Days:

  1. Resserrer les liens économiques et industriels dans les domaines de la sécurité entre les acteurs français et l'ensemble des opérateurs publics et privés belges. 
  2. Comprendre le fonctionnement du marché belge (notamment en matière d’achat de solutions et d’équipements) et répondre à ses besoins.
  3. Présenter l’offre des sociétés françaises pouvant répondre aux défis les plus pressants en matière de sécurité sur le marché belge.  

Programme prévisionnel

Mercredi 12 Mars 2025: Arrivée à Bruxelles et diner d'accueil de la délégation française

Jeudi 13 Mars 2025: Ambassade de France à Bruxelles

Matinée  

  • Présentation du marché de la sécurité en Belgique et des besoins identifiés (représentants du Ministère de l’Intérieur et du Ministère de la Défense belges) 
  • Tables rondes thématiques 
  • Pitchs des sociétés françaises 

Déjeuner  

  • Rendez-vous individuels entre les acteurs belges et les entreprises de la délégation française  
  • Cocktail à la résidence de France 

En partenariat avec :

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Pour toute information complémentaire sur l'événement, veuillez contacter notre équipe :

Samantha DOUARIN

Chef de projet Sécurité

samantha.douarin@businessfrance.fr

+33 1 40 73 33 52

Mathieu LAVAGNA

Chargé de développement - Business France Belgique

mathieu.lavagna@businessfrance.fr

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Melicia DI-PERNA

Chargée d'opérations Sécurité

melicia.diperna@businessfrance.fr

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